X

Un peu d’histoire

test photo

En juin 2017, François DELCLAUX, propriétaire du Studio La Nef, exprime au Collectif Artus qui réunissait alors les associations utilisatrices du lieu, son souhait de le lui vendre : il appréciait la qualité de son activité artistique et désirait qu’elle se poursuive. 

Un groupe s’est organisé en vue de réaliser cet achat. De locataires, on allait devenir propriétaires, responsables de la gestion de ce patrimoine immobilier et de l’usage qu’on allait en faire.   

Il fallait mettre en place une entreprise qui assurerait la location du local et animerait la vie collective dans ce lieu. Le Collectif s’est tourné vers un modèle d’établissement non lucratif, coopératif et d’utilité sociale : la SCIC, Société Coopérative d’Intérêt Collectif. 

La “Coopérative des Arts de la Danse, du Mouvement, de la Musique et de la Voix” ou “ Coop des Arts” était née !

 

NOTE : Dans les SCIC, le sociétaire dispose d’une seule voix dans les assemblées, quel que soit le montant de ses parts sociales. Dans notre coopérative, les sociétaires sont répartis dans 5 collèges : 

Ainsi, quel que soit son poids ou sa place, tout membre de la coopérative peut en partager le pilotage.

La mise en œuvre de cet outil de travail et de production s’est traduit par le développement de 2 axes complémentaires et bien distincts :

  • La vie économique

Afin d’acquérir le local et d’assurer l’avenir de nos projets, il a fallu diversifier les ressources financières : 

  • vente de parts sociales,
  • développement de l’usage commercial du Studio la Nef, donc de son offre artistique – en augmentant son taux de remplissage,
  • création d’un organisme de formation. 

Conjointement, il fut nécessaire de créer en 2021 deux emplois à temps (très) partiel pour assurer ces missions.
Cet axe est, jusqu’ici, celui qui a utilisé le plus de main d’œuvre et de temps de travail.
Le modèle économique a encore besoin d’être viabilisé, les recettes doivent se développer afin d’augmenter les salaires qui ne reflètent pas le temps de travail investi par les principaux salariés.

La coopérative a aussi besoin de basculer d’un modèle de gestion à un modèle de projets !

  • La vie coopérative

Choisir ce nom de Coopérative des Arts, c’était déjà supposer que les activités artistiques de la Nef seraient portées par une démarche collective, impliquant la collaboration des différents acteurs autour d’une identité commune.

À l’occasion du chômage technique imposé par le Covid, un groupe de travail avait produit un ouvrage d’une grande qualité :  le document de présentation de la nouvelle coopérative. Fruit de la collaboration et du désir de transmission du collectif Artus, ce document ne disait pourtant rien de la manière dont la coopérative allait s’y prendre pour concrètement mettre en place cette démarche collective. Et de nombreuses questions restaient en plan, que personne n’avait eu le temps de travailler : 

  • Comment s’associent les entrepreneurs qui utilisent le Studio ? Et comment s’impliquent-ils dans leur coopérative ?
  • Quelle place et quel accueil pour les nouveaux sociétaires ?
  • Quels circuits de communication entre les différents collèges de sociétaires (usagers, entrepreneurs etc..)
  • Qui anime cette vie coopérative ?…